Aide à la mobilité internationale des doctorants

Doctorant en 3ème année au centre de robotique (CAOR) sous la direction du professeur François Goulette, Hugues Thomas s’intéresse à la sémantisation de nuages de points 3D. Il revient pour nous sur son expérience, après un séjour de recherche de trois mois à Stanford, pour lequel il a bénéficié d’une aide à la mobilité de la Fondation, financée par les dons des anciens élèves.

A quoi la bourse de la Fondation t’a-t-elle servi ?
La bourse de la Fondation s’élevait à 1 800 €, elle m’a permis de réduire mes dépenses pour mon séjour de trois mois au Stanford AI Lab, car le coût de la vie y est le plus élevé aux États-Unis. Heureusement que la bourse de la Fondation existe car nous n’avons pas d’autres moyens de financements pour nos séjours de recherche, ce qui est bien dommage.

Qu’est-ce que ce séjour a apporté à ta thèse ?
Ce séjour a été un vrai « boost » pour ma thèse ! Les moyens techniques dont dispose le Stanford AI Lab m’ont permis de faire tourner un algorithme en quelques heures, contre quelques jours à Paris, et j’ai pu avancer très rapidement. Les collaborations et les nombreux échanges que j’ai eu avec les membres de l’équipe du Geometric Computation Group, tous des spécialistes du sujet, ont été très enrichissantes et m’ont permis de mettre mes idées en place pour le développement de ma thèse. Enfin, dans le laboratoire, les équipes étaient composées de personnes de toutes les nationalités. J’ai pu évoluer pendant trois mois dans un environnement totalement international.

Quelques mots sur ta thèse ?
Les domaines de vision par ordinateur et d’apprentissage sont actuellement parmi les plus prisés (et médiatisés) de la science. Ces deux sujets sont très vastes et peuvent avoir beaucoup d’applications. Les très grandes avancées récemment effectuées en particulier sur les problématiques de Big Data et de Deep Learning ont créé un engouement inédit dans la communauté scientifique, en montrant des résultats exceptionnels sur une multitude de problèmes allant de l’intelligence artificielle, à la médecine, en passant par les traitements linguistiques. L’objectif de ma thèse est de développer de nouveaux algorithmes pour ces données 3D en s’inspirant des méthodes de Deep Learning ayant fait leurs preuves sur des images 2D.

Pour plus d’infos sur les aides à la mobilité aux doctorants, RDV sur le site de la Fondation ici !

Propos recueillis par Manon Lavergne 

Publié le 5 février 2019

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