Stéphane Delacote, un donateur en Or !

Pourquoi donner à la Fondation Mines ParisTech ?

« Je suis aujourd'hui l'un des rares donateurs "or" de la fondation. Avec une donation d'un montant plus de
20 000 fois inferieur à celle de Warren Buffett à la Fondation Gates, j'ai réussi à faire apparaître mon nom tout en haut de la liste des donateurs de l'école... On m'a donc demandé de vous convaincre de me suivre (ou de me dépasser !) par un discours.

J'ai passé un long moment à réfléchir pour retrouver quels avaient été les fondements de ma motivation.

• S'agissait-il de ce serment que j'avais plus ou moins fait en 1988 dans les Catacombes, le jour de la Sainte Barbe ? Je ne me rappelle plus très bien la promesse qu'on m'avait demandé de faire devant ce puits… Il devait certainement y avoir une histoire de solidarité entre Mineurs…
• Ou était-ce plutôt parce que l’École, pour moi, c'est une affaire de famille ? Il est vrai que mon aïeul, Armand Dufrénoy, a été l'un des tout premiers directeurs de l’École et que mon grand-père était devenu, grâce à son diplôme, directeur des Mines de Potasses d'Alsace.[…] Les Mines c’est véritablement une grande famille. Ce sentiment d'appartenance a certainement beaucoup joué.

Il y avait toutes ces raisons mais je crois que la motivation principale, c'était cet amour pour la jeunesse, que j'ai hérité de ma mère, psychologue pour enfants, et cette conviction profonde, héritée de mon père, directeur de musée scientifique : le système éducatif français doit être réformé en profondeur.

En faisant mon don à la Fondation et en m'y engageant, je voulais participer activement à cette réforme et leur rendre ainsi hommage.»

Internationalisation de notre formation d'ingénieur à la française

« Mon sentiment est que notre modèle de société élitiste, a la française (qui date de Napoléon), est devenu tout à fait obsolète. Nous formons des élites dirigeantes pour notre pays, mais dans notre société mondialisée, ces élites se sont très naturellement mises à voyager… Nous sommes devenus des citoyens du monde ! Mes filles sont franco-japonaises, leurs amies algériennes, franco-coréennes, anglo-arméniennes… Le monde a changé et il faudra donc que nous repensions en profondeur le système de formation des nouvelles générations d’ingénieurs, de chefs d’entreprises, d’entrepreneurs, de directeurs d’institutions dans ce nouveau contexte. […]

C’est à chacun d'entre nous de s’impliquer, en tant que citoyen, pour régler les problèmes auxquels notre société est confrontée.

Pour faire avancer notre École, il faut effectivement compter sur une élite que représente Romain Soubeyran (un directeur que j'admire sincèrement), mais il faudra dorénavant, aussi, beaucoup compter sur les anciens élèves. Ils devront s’impliquer, participer, d'une manière ou d'une autre, aux décisions qui feront évoluer l’École, s’ils veulent que celle-ci subsiste ! Romain a besoin de l'aide de toute la famille des Mines…

Et comment faire évoluer l’École justement ? En changeant son financement et en changeant sa gouvernance. C'est cela, justement, que nous faisons en devenant donateur de la Fondation. Grâce à nos donations, mais aussi à nos idées qui doivent s'y associer, les changements deviendront réalité…»