Une doctorante à New York !

Le séjour académique de Nassima Abdelghafour à New York vient de s’achever. Doctorante au Centre de sociologie de l’innovation depuis octobre 2015, elle a eu la chance de bénéficier d’une aide à la mobilité de 1 500 euros de la Fondation Mines ParisTech lui permettant de rédiger sa thèse à la New School de New York, établissement prestigieux considéré comme l’une des meilleures universités mondiales dans le domaine des sciences sociales.

Outre un accès privilégié à des sources sociologiques et anthropologiques émérites, son séjour à la New School lui a permis d’échanger sur son sujet de thèse et l’a mené à construire une nouvelle approche de son objet de recherche. « Mon objet de recherche – les politiques de lutte contre la pauvreté à l’échelle globale – s’insère dans des discussions académiques très dynamiques aux États-Unis. Je souhaitais approfondir le croisement entre science and technology studies et anthropologie du global, et le Graduate program of international affairs de la New School a été un très bon lieu pour faire cela. […] J’ai pu nouer quelques contacts précieux avec certaines chercheures et doctorantes travaillant sur des sujets proches des miens. Je pense poursuivre mes discussions avec elles. J’espère également que mon séjour à la New School facilitera de prochains échanges académiques avec le Centre de Sociologie de l’innovation ».

D’un point de vue académique, son séjour à la New School a été un véritable tremplin pour sa thèse dans la mesure ces échanges lui ont permis d’orienter sa recherche selon une nouvelle perspective. « A la lumière de ces lectures et de ces échanges, j’ai repris complètement le plan de mon manuscrit, et ai reçu de très bons retours à la fois de la part d’Antina, ma référente à la New School, et de la part des chercheurs du Centre de sociologie de l’innovation

Nassima Abdelghafour a également eu la chance de participer à un séminaire de recherche « Politics of Infrastructure », qui a lui a notamment permis d’enrichir sa thèse de références sociologiques et anthropologiques issues de la littérature américaine. « C’était également très instructif de participer de manière assidue à un séminaire aux États- Unis, dont la forme était assez différente des séminaires de recherche que j’ai fréquentés en France. »

L’aide à la mobilité de la Fondation lui a également permis de bénéficier d’un cadre culturel et pédagogique particulièrement propice à la rédaction de sa thèse. En plein cœur de Greenwich village, l’École offre en effet des espaces de travail et de nombreuses bibliothèques qui lui ont permis de travailler dans des conditions très agréables. « J’ai passé six mois à la New School en tant que « visiting student researcher », un statut très avantageux qui m’a permis d’avoir accès aux excellentes infrastructures de la New School ».

Ce séjour à New York a donc été une véritable opportunité pour Nassima Abdelghafour, qui a pu profiter, grâce à la Fondation, d’une aide à la mobilité dans un établissement d’excellence, et ce à une étape clé dans la rédaction de sa thèse.

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Publié le 15 juillet 2019

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